12/01/2017
Et un coeur se dessina dans le ciel
Parfois, je me laissais tomber dans le lit de verdure et je contemplais le ciel.
On aurait dit que la carte de toute la création était tracée là-haut et, distraite du rire des autres enfants, je basculais dans une immobilité que j’aspirais à maîtriser. Là, il était possible d’entendre une graine se former, d’entendre l’âme se replier comme une nappe blanche.
Patti Smith, Glaneurs de Rêves, page 24, Gallimard
Photographie Louis-Paul Fallot, le 12 janvier 2017 à 16h34
Publié dans Patty Smith | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ciel, coeur, patty smith, livre, glaneurs de rêve | Imprimer